Aujourd’hui, je viens vous présenter un livre qui parle du travail de deuil d’une mère qui perd brutalement un de ces enfants. Ce deuil va être bouleversé par la présence d’une petite boule de poils se prénomant cléo. Dans un premier temps, cette boule de poils va la rendre « folle » avec son comportement de chaton et ses bêtises, la mère réalisera rapidement que ces moments de colère après ce petit chat, étaient les seuls moments, où elle se sentait vivante et « normale ».

 Ce livre est très touchant, et permet d’être au coeur du discours du sujet endeuillé.

 Voici un petit extrait :

 » Les gens se persuadent volontiers qu’ils méritent une existence facile, que le simple fait d’être des humains devrait suffire à nous exempter de la douleur. Cette théorie fonctionne, jusqu’à ce qu’elle butte contre un impondérable. Et notre culture du déni ne nous aide pas à affronter les coups du sort.

La devise de Cléo semblait être « La vie est dure, mais ce n’est pas grave, car elle est aussi fantastique. Aime ta vie, vis la, mais n’imagine pas que tout sera toujours rose ».

 La quatrième de couverture :

Helen est mère de deux garçons, Sam et Rob. Sam, l’ainé, 10 ans, est passionné par les animaux. Quand la voisine Léna leur propose un chaton, Sam insiste auprès de ses parents pour l’adopter. Helen accepte que ses fils aillent voir les chats, mais refuse catégoriquement qu’ils en rapportent à la maison.

Quelques mois plus tard, c’est le drame. Sam, qui a trouvé un pigeon blessé, veut le porter chez le vétérinaire. Sur le chemin, une voiture percute et tue le petit garçon. Rob impuissant assiste à la scène. Il ne s’en remettra jamais.

La famille va réapprendre à vivre en accueillant, d’abord avec reticence, le petit chat qu’apporte Léna. Le petit chat de Sam, celui qu’il aurait pu avoir. Une petite chatte en réalité, Cléo, qui va recevoir la tendresse que la famille avait pour Sam.