Chers lecteurs,

En surfant sur le net je suis tombée récemment sur un article de Paris Match qui a attiré mon attention.

Smiley, le chien aveugle au grand coeur

Smiley, le chien aveugle au grand coeur. Né sans yeux, Smiley était destiné à une vie bien triste. Mais ce golden retriever a pu compter sur le soutien sans faille de Joanne, une dresseuse canadienne qui dirige un centre d’entraînement pour chiens , afin qu’ils deviennent des compagnons de vie pour des personnes souffrant de handicap. Elle l’a accueilli en 2004, et le chien s’est progressivement adapté à son nouveau foyer, notamment grâce à la présence de Tyler, le dogue allemand presque sourd de la famille de Joanne. A cause de la façon dont ses paupières ont été recousues, Smiley a une tête qui le rend immédiatement sympathique –et cela marche aussi auprès de Shepherd, le fils de Joanne, qui photographie régulièrement les instants de tendresse entre l’enfant et le chien. Depuis mai 2010, Smiley a intégré un programme de chiens de thérapie, et rend régulièrement visite à des personnes malades ou isolées, dans des hôpitaux ou des maisons de retraite. «Je savais qu’il serait un très bon chien de thérapie, il était déjà le mien», écrit Joanne. «Je suis un meilleur être humain et une meilleure mère grâce à lui».

Quel bel exemple de résilience pour ce chien et sa maitresse ! Le handicap peut aussi être une force.

Cet article rappelle également à quel point le choix d’un chien médiateur est avant tout la sélection d’un individu et non d’une race en particulier. Tous les chiens, de toutes les races (excepté les chiens de catégorie qui doivent être muselés dans les lieux publiques) peuvent potentiellement faire de la médiation animale à condition de les faire évaluer par un professionnel du comportement canin qui connait la pratique de la médiation animale.

« Nos chiens pas comme les autres » ont tous quelque chose à apporter dans notre pratique de la médiation animale, à partir du moment où ils ne mettent pas en danger les bénéficiaires et que l’interaction avec les publics ne mettent pas dans l’inconfort le chien. Leur spontanéité, leur singularité, leur « personnalité », rappelle aux bénéficiaires qu’ils ont le droit d’être différents comme Caline qui est un mélange « porte et fenêtre avec son petit caractère », de ne pas être d’accord avec ce qu’on leur propose « comme Gandhi qui parfois décide qu’il ne sait pas ce que veut dire le mot « assis », ou bien de faire des « conneries ». C’est autorisé à tous les âges de la vie, non mais !

Chez Coeur d’Artichien nous considérons qu’il n’y a pas de race pré destinée à la pratique de la médiation animale, c’est avant tout une question de rencontre avec un humain et un individu canin. 

 Bon week end à tous !