Médiation Animale : zoothérapie avec un chat au Québec

Bonjour à tous,

J’ai découvert récemment un article sur le site du Journal de Québec présentant une manière de travailler avec Philomène, une chatte bien particulière utilisée à la Clinique Ami-Maux de la ville de Québec.

coeur d'artichien mediation animale amis-maux-philomeneÀ Québec, la clinique Amis-Maux offre une approche assez unique de thérapie assistée par l’animal.

Victime d’une agression, une jeune femme a du mal à exprimer au thérapeute ce qu’elle ressent. Avec un chat ou un petit chien sur ses genoux, cela sera souvent plus facile de parler.

La clinique reçoit d’ailleurs des clients référés par le programme IVAC (Indemnisation des victimes d’actes criminels).

Tout en douceur, la chatte Philomène est présente depuis l’ouverture de la clinique, il y a près de huit ans. Il y a aussi César, un autre félin, Hector et Brutus, deux chiens sympas, ainsi qu’un hérisson, des oiseaux et des lapins.

« C’est ma fille Valérie qui a eu l’idée d’utiliser la zoothérapie, au moment où elle faisait son doctorat en psychologie. L’approche a été intégrée à nos autres services thérapeutiques », explique la directrice de la clinique, Ginette Gosselin.

« Elle m’aime! »

Un petit garçon ayant une mauvaise estime de soi vient à une consultation. Tandis qu’il est assis dans la salle d’attente, Philomène s’assoit sur ses genoux. Le petit bonhomme déclare alors : elle m’aime, elle m’aime! La thérapie a commencé dès la salle d’attente, montre Mme Gosselin.

Une orthophoniste est face à un enfant ayant des troubles du langage, qui reste résolument muet. Elle va chercher un lapin et l’enfant s’adresse aussitôt à l’animal.

Un autre enfant vit difficilement la séparation de ses parents et il s’est isolé. Le chat César entre dans le bureau de la thérapeute. La présence de l’animal incitera l’enfant à exprimer sa colère et sa peur d’être délaissé. Elle a aussi un effet apaisant.

L’Escouade Brutus

La psychoéducatrice Ann Coveney a conçu un atelier populaire dans les écoles, l’Escouade Brutus, pour contrer l’intimidation en milieu scolaire.

Brutus, un petit chien Poméranien, est l’« agresseur » qui court après le lapin personnifiant « la victime », tandis que la colombe observe la scène sans broncher.

« Des enfants se reconnaissent spontanément dans l’un ou l’autre de ces animaux. Certains diront : pourquoi l’oiseau ne fait rien? » « L’atelier s’accompagne d’une petite formation pour le personnel de l’école et les parents. Des enfants pourront aussi porter le dossard de l’Escouade Brutus. Tous ces petits gestes appliqués au primaire sont autant de façons d’améliorer la société », fait remarquer Mme Gosselin.

Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site internet de la Clinique Amis-Maux

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