Reconnaissance de la pratique de la médiation animale par la formation ?

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Bonjour chers lecteurs,

Voici un article que j’ai trouvé sur la Lettre d’Information n°22 de Décembre 2016 de la Fondation Adrienne et Pierre Sommer. Cela m’a semblé très intéressant de partager cela avec vous  Intervenant en Médiation Animale (IMA) ou futur IMA.  Comme le savent les personnes qui nous suivent depuis plusieurs années, nous sommes chez Coeur d’Artichien très attachée à la notion de formation (Cf. article du 26 juin 2015 « La formation, une histoire de girafe » ) . Cela nous semble essentiel pour travailler dans de bonnes conditions sur du long terme, que cela soit en médiation animale ou dans tout autre métier et plus particulièrement les métiers en lien avec l’humain. Bonne lecture à tous !

Vous retrouverez la totalité de la Lettre d’Information ICI. Je vous invite également a découvrir le site de la fondation Sommer qui regorge d’informations sur la médiation animale ICI.

Médiation animale, formation et reconnaissance, par la fondation Sommer

Mise à part l’exception notable de la certification professionnelle d’équicien, inscrit en 2014 au Répertoire national, on voit clairement que la reconnaissance officielle et juridique des métiers demeure la pierre d’achoppement du développement de la médiation animale au service des populations confrontées à des handicaps sociaux, physiques, sensoriels ou psychiques.

La principale difficulté ne se situe sans doute pas au niveau du volume d’offre des formations : celles-ci existent en grand nombre. Généraliste ou spécialisé avec un animal et/ou un public, privées ou universitaires, en médiation animale ou en zoothérapie, à l’intérieur ou à l’extérieur de nos frontières, la Fondation Adrienne et Pierre Sommer en a recensé 56 (vs 40 en 2012).
Pour un métier qui n’existe pas…
Si elles sont nombreuses, ces formations sont en revanche loin d’être homogènes. Très variables en termes de durée (d’une semaine à 3 ans…) et donc de coût, elles le sont également en termes de qualification : selon les cas, il s’agit de certificat, d’attestation ou de diplôme. Seul point commun, aucune (hormis la certification professionnelle d’équicien) ne possède de reconnaissance officielle.
Variables en durée, en coût, en qualification proposée, ces formations le sont aussi en qualité et les postulants doivent souvent mener une véritable enquête pour choisir celle qui présentera le plus de garanties de sérieux (références des intervenants et formateurs, contenu du programme, etc.), mais aussi correspondra le mieux à leurs attentes ou besoins.
Pour effectuer un choix pragmatique au sein de l’offre existante, il est important de confronter la formation avec les qualifications spécifiques nécessaires selon qu’on interviendra prioritairement auprès d’une personne âgée, d’un détenu ou d’une personne autiste.
En outre, la profession initiale du futur intervenant en médiation animale peut s’avérer déterminante : selon qu’on interviendra en tant qu’orthophoniste, psychomotricien, psychologue, infirmier ou travailleur social, au sein ou non d’une équipe multidisciplinaire, avec des équidés ou des chiens, les qualifications à acquérir pourront être différentes.
Pour que la médiation animale s’affirme comme une véritable discipline, la priorité est donc moins aujourd’hui d’ajouter des formations aux formations mais bien d’œuvrer pour que la professionnalisation délimite et structure des champs de compétence, éclaircisse les rôles et les fonctions des différents acteurs.

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